Gordes (Gorda en provençal selon la norme classique et Gordo selon la norme mistralienne) est un des villages les plus visités du parc naturel régional du Luberon (84).
Les Celtes ont construit un oppidum défensif pour Cavaillon à l'emplacement actuel de Gordes. Il reste de nombreux vestiges attestant de l'occupation romaine ainsi que des vestiges gallo-romains.
Les Celtes ont construit un oppidum défensif pour Cavaillon à l'emplacement actuel de Gordes. Il reste de nombreux vestiges attestant de l'occupation romaine ainsi que des vestiges gallo-romains.
Le village
Le village se situe en haut d'un piton rocheux surplombant la vallée du Calavon et faisant face à la montagne du Luberon.
Le village se situe en haut d'un piton rocheux surplombant la vallée du Calavon et faisant face à la montagne du Luberon.
"Dès le XIVème siècle, Gordes se met à l'abri derrière des remparts. Il existait plusieurs portes fortifiées qui gardaient chaque accès, la Porte de Savoie et plus bas le Portal de Costubague ont résisté au temps.
Une herse et un portail en bois fermaient le passage. C'étaient le plus souvent les villageois eux-mêmes qui devaient réparer les portes, murailles et remparts et fermer à clef ces accès.
Le nom si curieux et très ancien de Porte de Savoie fait référence à Béatrix de Savoie, Comtesse de Forcalquier, qui au XIIIème siècle refusa de reconnaitre la suzeraineté française et prit les armes contre son gendre Charles Ier d'Anjou, frère de Saint Louis. Les Simiane étaient fort attachés à la Maison de Forcalquier et ceci explique qu'autour des années 1250 ils aient fait apposer les armes de Savoie sur la principale porte du village. Ces belles armoiries [...] sont un témoin probablement unique de cet épisode de la longue histoire de l'indépendance Provençale."
Le nom si curieux et très ancien de Porte de Savoie fait référence à Béatrix de Savoie, Comtesse de Forcalquier, qui au XIIIème siècle refusa de reconnaitre la suzeraineté française et prit les armes contre son gendre Charles Ier d'Anjou, frère de Saint Louis. Les Simiane étaient fort attachés à la Maison de Forcalquier et ceci explique qu'autour des années 1250 ils aient fait apposer les armes de Savoie sur la principale porte du village. Ces belles armoiries [...] sont un témoin probablement unique de cet épisode de la longue histoire de l'indépendance Provençale."
Vue de l'autre côté.
La Chapelle des Pénitents Blancs
"Elle est située sur la Place du Marché, à proximité d'une porte fortifiée aujourd'hui disparue qui appartenait aux anciens remparts et marquait l'accès dans le village depuis la route de Cavaillon. A côté de chaque porte se trouvait une chapelle.
La construction de cet édifice débute en 1647. On connait peu de chose sur la confrérie des Pénitents Blancs et son rôle dans le village, on sait seulement qu'elle sera remplacée au milieu du 19ème siècle par une "congrégation d'hommes".
A la fin du 18ème siècle, dans le vestibule de cet édifice, on prévoit d'établir un septier (bâtiment pour engranger des grains.)
Restaurée en 1860 et 1862, placée sous le vocable de Notre Dame de la Pitié, la chapelle accueillit le culte après que l'église paroissiale eut été endommagée par le tremblement de terre de 1887.
Durant une bonne partie du 20ème siècle, elle servit de garage aux pompiers.
Aujourd'hui elle accueille des expositions variées."
La construction de cet édifice débute en 1647. On connait peu de chose sur la confrérie des Pénitents Blancs et son rôle dans le village, on sait seulement qu'elle sera remplacée au milieu du 19ème siècle par une "congrégation d'hommes".
A la fin du 18ème siècle, dans le vestibule de cet édifice, on prévoit d'établir un septier (bâtiment pour engranger des grains.)
Restaurée en 1860 et 1862, placée sous le vocable de Notre Dame de la Pitié, la chapelle accueillit le culte après que l'église paroissiale eut été endommagée par le tremblement de terre de 1887.
Durant une bonne partie du 20ème siècle, elle servit de garage aux pompiers.
Aujourd'hui elle accueille des expositions variées."
En se promenant dans les ruelles de Gordes, nous sommes tombés sur cette porte d'entrée qui nous a fait sourire. En effet, au dessus de la porte est sculptée une croix basque.
La date de construction de la maison est aussi gravée dans la pierre.
"Sous les fondations d'une grande et très belle maison de Gordes, dite "Palais Saint Firmin", le visiteur, de caves en caves, découvre un réseau de moulins à huile, de citernes, de silos, de cuves à vin, classés "monument historique".
"Au Moyen-Age (XIe-XIIe) les prieurs de l'Abbaye bénédictine de Saint Chaffrey (située dans la plaine), qui étaient aussi les curés primitifs de Gordes, firent construire une église dédiée à Notre Dame. Devenue trop petite et très vétuste, elle est réédifiée au milieu du 18ème siècle [...], elle est consacrée à Saint Firmin, Evêque d'Uzès mort en 552.
[...] A l'intérieur : belles boiseries et grilles en fer forgé du XVIIIème siècle. [...] Dans le choeur, la grande fissure serait due au tremblement de terre de 1909."
[...] A l'intérieur : belles boiseries et grilles en fer forgé du XVIIIème siècle. [...] Dans le choeur, la grande fissure serait due au tremblement de terre de 1909."
"Dès avant 1031 une importante forteresse est construite par l'une des puissantes familles seigneuriale de Provence : les Agoult-Simiane, qui la gardera pendant 700 ans.
A la Renaissance, elle entreprend de transformer et d'agrandir la construction médiévale. C'est de cette époque que date le château actuel avec ses fenêtres à meneaux, ses échauguettes, sa porte d'entrée monumentale... L'édifice est un moyen architectural de la transition entre les périodes troublées du Moyen-Age (façade nord aveugle qui barre l'accès par le plateau) et l'art de vivre de la Renaissance (grandes fenêtres ouvertes sur la façade sud.)
Les Seigneurs de Gordes, à partir du XVème ne résidèrent presque jamais dans le château qui, après les Simiane, appartint au XVIIIème aux grandes familles de France : les la Tour d'Auvergne, les Rohan-Soubise et les Bourbon-Condé.
En même temps qu'il servait de bouclier pour le village, à certaines époques, des salles ont été utilisées comme casement des troupes de passage, prison, remise, grenier pour les récoltes, ou encore au XIXème siècle comme étable et écurie. Début XXème siècle, les salles du rez-de-chaussée abritent le bureau des postes, la Justice de Paix, une bégude, puis un café, mais aussi une cantine scolaire. La Mairie en devint propriétaire en 1811 après s'y être installée dès 1795.
Cet impressionnant château fort encore très bien conservé fut aménagé et en partie restauré par Victor Vasarely sous l'autorité des architectes des Monuments Historiques, il abritera de 1970 à 1996, le musée de cet artiste hongrois. Depuis 1997, il accueille les oeuvres du peintre flamand Pol Mara.
Le château a été classé monument historique en 1931 [...]."
Les Seigneurs de Gordes, à partir du XVème ne résidèrent presque jamais dans le château qui, après les Simiane, appartint au XVIIIème aux grandes familles de France : les la Tour d'Auvergne, les Rohan-Soubise et les Bourbon-Condé.
En même temps qu'il servait de bouclier pour le village, à certaines époques, des salles ont été utilisées comme casement des troupes de passage, prison, remise, grenier pour les récoltes, ou encore au XIXème siècle comme étable et écurie. Début XXème siècle, les salles du rez-de-chaussée abritent le bureau des postes, la Justice de Paix, une bégude, puis un café, mais aussi une cantine scolaire. La Mairie en devint propriétaire en 1811 après s'y être installée dès 1795.
Cet impressionnant château fort encore très bien conservé fut aménagé et en partie restauré par Victor Vasarely sous l'autorité des architectes des Monuments Historiques, il abritera de 1970 à 1996, le musée de cet artiste hongrois. Depuis 1997, il accueille les oeuvres du peintre flamand Pol Mara.
Le château a été classé monument historique en 1931 [...]."
Outre un musée, le château abrite l'Hôtel de Ville et l'Office du Tourisme.
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